Au rez-de-chaussée de la maison, nous avons a réaliser un faux-plafond (celui du 1er étage restera apparent). Comme vous l’avez déjà vu dans les articles précédents, j’ai isolé ce plafond pour limiter les bruits du salon vers les pièces de nuit.
Idéalement, nous souhaitons que ce plafond ai un plénum (vide) suffisant pour pouvoir y faire passer toutes les gaines de services : plomberie, électricité VMC x2 flux et aspiration centralisée.
Avant de démarrer les travaux, il est judicieux de prendre quelques mesures :
- Evaluer la différence entre le sol fini et le plafond fini,
- Evaluer les gaines des services à faire passer (dimensions, diamètres des tubes, …)
- Evaluer les distances de sécurité pour des luminaires particuliers (spots et leurs dégagement de chaleur par l’arrière, …)
La mise en oeuvre de la pose de l’ossature du plafond
Pour l’essentiel, le montage de l’ossature est réalisée avec des fourrures et des suspentes Sixbox OBR30/60, suspentes réglables métallique supportant l’exposition au feu. En effet, ces suspentes sont en 2 parties : la tête qui est métallique dans laquelle se clipse la fourrure et le support qui est une sorte d’écrou en plastique qui est vissé à la structure bois. La tête se règle sur cet écrou pour créer le plénum entre 3 et 6 cm.
La structure du plancher bois particulière nous permet d’avoir 2 approches :
Pose parallèle
On dispose les fourrures en parallèle sur tout le long du plancher bois (max 50 cm / CSTB).Sur cette structure, on fixera les plaques les unes à côtés des autres.
Il suffira seulement de réaliser les découpes sur les plaques positionnées en périphérie du plancher.
Les inconvénients de cette pose :
La distance entre 2 suspentes est aléatoire.
Les spécifications des suspentes préconisent une suspente tout les 120 cm (90cm si Fermacell). Selon le nombre de pans de la maison, une fourrure traverse un ensemble d’alvéoles et selon l’angle attaqué, vous risquez d’avoir 2 suspentes espacées de peut être plus de 90 cm.
De plus, les arrivées des fourrures aux murs peuvent peut être se retrouver avec plus de 20 cm de fourrure sans suspente (CSTB recommande qu’il y ai 20 cm si un mur vient soutenir le plafond au bout, ou bien 10 cm si pas de mur).
Enfin, la partie tronc avec son parapluie de bastaings, me semble compliquée à plaquer avec cette approche : soit on réalise les trous dans la plaque on dévisse les bastaings, on pose la plaque et on fait passer le bastaing dans son trou et on le revisse au support bois (et non sur la plaque !!).
Cette approche nécessite d’avoir d’extrême bonnes mesures pour réaliser les trous exactement aux bons endroits, et a le désagrément de devoir dévisser les bastaings de leur support (1 à la fois et non tous en même temps .. sinon crac !).
Pose par quartier
L’approche que j’ai adoptée est celle de la pose suivant la structure du plancher.
Déformation professionnelle ou non (je code !), j’apprécie plutôt de trouver une solution complète pour 1 cas qui pourra par la suite être utilisé pour tous les autres cas similaires. Ainsi on cherche donc un modèle de pose (pattern) pour un pan que je peux répliquer sur les autres pans : ainsi si mes problèmes de pose de plaques sont levés sur un pan alors ils le seront sur les autres.
Pour ma part, le principal problème est celui de la pose des plaques autour du tronc central
- comment plaquer le centre sans devoir se risquer à dévisser les bastaings ?
- comment réaliser une pose des suspentes de façon équilibré tout en gardant un entraxe de 50 cm entre fourrures ?
- Comment assurer le contour du plancher ?
- Pour assurer le contour du plancher, nous plaçons une fourrure en travers sous le plancher. Celle-ci se situe à 15 cm ou 20 cm du mur un pan sur 2. J’ai volontairement réaliser une bordure sous le plancher et non sur le mur vertical pour avoir le plafond désolidariser des murs périphériques (afin d’éviter les problèmes dus aux mouvements du bois ou des murs – dilatation). Je ne sais pas si ça peut être le cas, mais principe de précaution…
- Sur les extrémités de chaque quartier, nous tirons de grandes fourrures (5m environ) pour former ainsi un triangle.
- Au centre, depuis la base, nous tirons une autre fourrure (4m environ) qui monte ainsi jusqu’au bastaing
- à la base et au centre de ce triangle, nous tirons 2 plus petites fourrures pour renforcer la structure. Ainsi, l’espace entre chaque fourrure n’excède pas les 50cm requis
Les suspentes sont ainsi plus simple à poser !: au début nous les avons posées en tirant un fil, mais par la suite, il suffit juste de suivre le bois.
Les suspentes ont été posés tout les 60 cm (mon principe de précaution !).
Face avant du modèle :
Les grandes fourrures vont jusqu’au tronc.
Pour faire passer la plaque sans dévisser, on envisage de couper la plaque à hauteur du bastaing, réaliser une ou deux encoches (1 sur chaque plaque), puis resolidariser les morceaux.
Cette approche a l’inconvénient de réaliser beaucoup de découpe (en triangle). Mais si les coupes sont bonnes, 4 BA13 (120×240) peuvent couvrir 2 quartiers (le 2nd quartier est couvert par les chutes du 1er qui formeront un triangle également).
Dernière précision, je n’ai pas doubler les fourrures aux bords de chaque quartier. J’espère que les plaques se retrouveront côte à côte sur une même fourrure (à revalider avec des mesures).
quel plénum avez- vous au final ? avez vous mis des spots, j ai la meme structure d isolation mais le plenum restant est de 2 cm est ce suffisant pour mettre des spots ca m a l air tres juste vu que la protection d isolation est tendue un max…
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Bonjour,
Au final, j’ai tout démonté pour remonter la structure du plafond avec des fourrures en parallèle et poser du BA10. J’ai positionné les suspentes SixBox OBR 30/60 à 6 cm (au max) du plafond. Avec un plénum de 6 cm (distance entre poutre porteuse et plaque) , l’installation de spots est possible (il semble qu’il faut 5 cm d’espace à l’arrière d’un spot car le dégagement de chaleur se fait par l’arrière à l’époque où j’avais un peu regardé, à vérifier aujourd’hui).
Qu’entendez-vous par protection d’isolation ? Pare-vapeur ? J’ai juste posé de la laine de verre sans kraft dans les espaces entre les poutres. Pas de pare-vapeur posé.
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Cordialement
Christophe
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Bonjour
Pour information , les plaquistes ( qui travaillent pour maison de cedre) démontent les bastaings pour plaquer…
Ça m à étonné aussi mais ça simplifie le travail après…
Vous envisagez de faire des découpes en triangle pour suivre les pans?
Chez nous, toutes les plaques sont parallèles …
Quelle ville habitez vous?
Ou donnez moi votre mail que je vous envoie des photos
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Bonsoir,
Je pense qu’ils doivent avoir le coup de main pour pouvoir faire cette manœuvre !
Pour ma part, qui ne suis pas plaquiste, je ne préfère pas m’aventurer avec cette approche, peut être à tort puisque effectivement ça aurait simplifié le travail !
En conséquence, je vais couper les plaques en triangle, les chutes formeront alors le triangle du quartier suivant. C’est pas la méthode la plus rapide, mais c’est celle qui me permet d’appréhender cette problématique du poteau central.
Ou peut-être une autre méthode qui consisterait à poser les plaques en parallèle tout autour du tronc. La partie centrale pourrait être faite comme envisagé ensuite avec mon système d’encastrement ….
Cordialement,
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